7bis, Botzaris, Mouzaïa

Il y a quelques semaines, je faisais un test - via le site My Little Paris - qui consistait à déterminer dans quel quartier de la capitale je devais vivre. Je réponds aux questions et le résultat tombe: le quartier de la Mouzaïa. Je fus étonnée, je n'avais jamais entendu parler de ce quartier.

Temps parisien

Paris n'est pas une ville qui me correspond vraiment. Je m'y sens bien car une grande partie des gens que j'aime y vit. Mais je m'y sens aussi assez étrangère et insignifiante. J'ai l'impression que nous sommes tous des étrangers les uns pour les autres dans la capitale. Nous sommes tous de passage. Pas fixes. Tout va vite, nous n'avons même plus le temps de nous regarder, ni de nous écouter.

Cœur bleu

«et même si tu n'obtiens pas le concours, je suis toujours partant pour construire une maison près d'une falaise, élever des chèvres et cætera.» Ce sont ces mots inscrits sur une carte postale de mon meilleur ami qui ont guidé ma décision de quitter la campagne picarde et de partir vivre un an en Bretagne, les pieds dans l'eau, pour effectuer ma troisième année en classe préparatoire littéraire. C'était une manière pour moi d'initier notre rêve commun.

L’immensité

J'ai toujours été fascinée par ce qui nous dépasse et que nous cherchons en vain à comprendre - comme l'immensité qui caractérise le monde dans lequel nous vivons. C'est pour cela que je me suis toujours sentie à ma place en bord de mer : cet horizon qui s'étend devant nos yeux et qu'il est impossible de concevoir dans sa totalité. On se sent tellement insignifiant face à ce genre de paysages.