Un an, et caetera

En ce 20 mai 2016, je décide de publier cet article: comme un certain ‘point final’ du long travail sur moi-même.
Il y a un an, nous te disions tous au revoir, au
son de certains de tes groupes préférés.
Aujourd’hui, je repense à cette journée. À ce que j’ai pu te dire. À mes promesses.
Aujourd’hui, je crois que je vais mieux, grâce aux bonnes rencontres. Et à certains choix de vie.

À mes amis.

7 mai 2015: j’étais en Bretagne, les yeux rivés vers l’horizon.

7 mai 2016: je suis en Normandie, toujours les yeux rivés vers l’horizon, en espérant t’y retrouver.

Un an s’est écoulé depuis ton départ et j’avais besoin d’entendre le bruit des vagues, afin que celui-ci couvre le silence que ton départ a imposé dans ma vie.

Ça fait un bout de temps que je n’ai pas pleuré en pensant à toi. J’ai enfin réussi à me dire que notre amour demeurera. Que nos souvenirs sont mon plus beau trésor. Que tu es là, avec moi, comme tu me l’as dit dans ton dernier message.

Je ne pleure pas en repensant à ta présence et à tout ce qu’on a vécu – non, cela me donne dorénavant le sourire -, mais plutôt quand je réalise que plus jamais tu ne seras présent dans ma vie. Quand je me dis que « j’aurais pu faire quelque chose », qu’ « on aurait pu vivre encore beaucoup de choses ensemble »: bref, toutes les phrases au conditionnel.

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Aujourd’hui, prenons la voiture, enfonçons-nous au fin fond de la Normandie, dans une maison où aucun téléphone ne capte. Coupons-nous du monde pour mieux se retrouver – pour mieux te retrouver.

Passons cette journée hors du temps. Trinquons à ton âme sur le sable. Enivrons-nous de tes rires, de ta douceur, du souvenir de ton regard.

Enivrons-nous.

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Crédits photo: Felli Jérémy

 

Les pieds dans l’eau et le cœur à l’horizon: les larmes coulent le long de mes joues.

L’absence est là.

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J’écoute le ressac, mais il manque ton rire. Le mien est toujours là, celui que tu aimais entendre. Je ne pensais pas rire à nouveau de cette manière un jour. Sincèrement, je ne pensais pas te survivre. Merci de m’avoir rendue si forte. Merci de m’avoir aimée comme tu l’as fait. À tous ces futurs 7 mai que je passerais sur une plage, à boire du vin en écoutant le ressac, et en repensant à ton rire.

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Crédits: Felli Jérémy

À ce que tu m’as fait devenir. À toi.

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