Douceur parisienne

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Je vous ai déjà dit que je n’aime pas spécialement l’ambiance tourbillonnante qui règne à Paris. C’est pour cela qu’il y a quelque temps, j’ai pris l’habitude de rentrer en Picardie pour le week-end. Mais j’ai été surprise ces dernières semaines, non par le Paris by night, mais par le Paris by dimanche, si je puis dire.

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Cela fait deux semaines que je ne suis pas rentrée en Picardie pour le week-end. Et je ne sais pas si c’est le retour du soleil qui contribue à ce sentiment, mais je commence de nouveau à apprécier la capitale. Il y a un dimanche où j’ai retrouvé une amie dans le 18ème arrondissement pour aller faire un brunch (#soparisian) – il faisait beau, les parisiens ne couraient plus après les métros mais pour leur plaisir, les terrasses étaient remplies et les pelouses des parcs bondées. Nous nous sommes perdues dans Montmartre, nous entendons quelques notes de musique, nous nous approchons et nous tombons sur un concert improvisé par trois artistes. Nous restons assises sur ce trottoir pendant plus d’une heure, à les écouter.

On a eu l’impression, pendant cette journée, d’être en vacances, quelque part dans le sud de la France.

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Je sens que Paris le week-end, et surtout le dimanche, est la bulle d’oxygène de nombreuses familles et des parisiens en général. Le dernier week-end, avec mes colocataires, nous avons vécu un vrai dimanche de parisiens: ou peut-être seulement un vrai dimanche. Réveil vers midi compte tenu de la soirée festive de la veille, on mange chinois en parlant d’art en général, de la littérature voire même de foot! On marche sous le soleil et on atterrit au parc Monceau. Bondé comme jamais. On se balade et décide de se poser sur la pelouse. On aurait dû prendre des cartes et une guitare avec nous, mince. Nous comblons notre manque d’occupation en faisant une sieste au soleil.

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Crédits: Felli Jérémy

18h, heure de rentrer à l’appartement, de jouer aux cartes et de commander japonais bien sûr; ce ne serait pas un vrai dimanche soir sans sushis. C’était vraiment de bons dimanches. Entre amis. C’est comme la famille, finalement.

Rectification: j’aime Paris, seulement le dimanche (et au soleil).

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Crédits: Felli Jérémy

Et pour ça, encore merci Paris.

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